Je suis frappé des ravages de l'euphémisation.
Ça donne par exemple, sur les plateaux-télé, des commentateurs, des politiques, qui, ayant peur de franchir les bornes au-delà desquelles ils n'y a plus de limites, butent sur les mots, bégaient, ponctuent leurs phrases d'innombrables "heu, heu heu" et de leurs tics de langage, rendant leur argumentation inaudible...
C'est encore plus vrai chez les commentateurs de droite, qui semblent avoir au-dessus d'eux comme une épée de Damoclès, celle du politiquement correct : pour eux, trouver le mot le plus doux, le moins dérangeant, est l'objectif primordial : ils en transpirent tant l'exercice est délicat, qu'ils savent que ce qu'ils sont en train de dire ne correspond pas au fond de leur pensée.
Ainsi aujourd'hui se refusent-ils, en commentant les sabotages des lignes SNCF, à parler de terrorisme.
Ah bon !?
Qu'est-ce donc alors ?
Des incivilités ?
Au fond oui : "incivilités" est le mot qui leur convient, celui qu'ils ont adopté tant il leur a été suggéré, imposé, qui leur vient spontanément à l'esprit :
Le mot des lâches.
Ne leur en veuillez pas, les Pets de la Dame au Clebs c'est un risque bien réel.
RépondreSupprimerMouarf !
SupprimerC'est rigolo ça ! 😊
Je lirai ça à l'occasion...
Je me suis fait la même remarque que vous ; je crois d'ailleurs l'avoir remarqué, la première fois -aidé cependant par un imitateur- chez Marine Le Pen.
RépondreSupprimerOui, vous avez remarqué comme moi qu'il s'agit d'une maladie très droitière, la fluidité semble se trouver à gauche...
SupprimerUn rappel à la loi et hop! rentrez chez vous.
RépondreSupprimerIl y a bien longtemps, c'était deux Pater et deux Ave.
Pangloss
Dame oui...
SupprimerMais y'a plus de curés...