mardi 26 mars 2024

De l'Hôtel de Soubise à anatomie d'une chute



Ce dimanche dernier, ma belle et moi, parcourions les rues du très gay-friendly quartier du Marais. Nous sommes entrés aux Archives, aussi appelé hôtel de Soubise. Il y avait là une exposition sur les sacrilèges. À ne pas confondre avec les blasphèmes (Le sacrilège (profanation d'objets sacrés) et le blasphème (insultes adressées à Dieu et à ses saints)
Pour cette exposition toutefois, la notion de sacrilège s'avère un peu plus vaste, plus floue, puisqu'elle s'étend du religieux jusqu'à notre bonne vieille Marseillaise. On y voit par exemple des images d'un Jacques Chirac offusqué, quittant le Stade de France quand cette dernière fut copieusement sifflée, à l'occasion d'un match de football dont on a oublié le score et les équipes en compétition. Mais aussi ce dessin, très drôle je trouve, où l'on se moque de la reconstitution d'une relique (lire la phrase au bas de la photo).



L'exposition étant somme toute assez succincte, nous en avons très vite fait le tour. Alors, pour conclure ce long dimanche de grisailles, nous sommes allés au cinéma, voir ce film oscarisé, césarisé, dont on dit le plus grand bien : "Anatomie d'une chute". Et alors là je dois dire que je ne comprends plus rien. Certes le film est bien ficelé, les dialogues ciselés, de l'ensemble se dégage un réalisme très réussi. Tout cela je le concède volontiers. Malgré tout je n'ai pu m'empêcher de ressentir une forme d'ennui dans ce quasi huis-clos (tribunal). Pour le moins j'attendais un épilogue spectaculaire... qui n'arriva pas. Je ne vais pas dévoiler la fin (bien que la réalisatrice l'ait déjà fait dans une interview), mais je dois dire qu'elle nous a laissé, ma belle et moi, très perplexes, dubitatifs.
L'impression définitive étant que nous avions vu là un téléfilm de bonne facture, soigné, un truc pour Arte, ou France 3 Regions, mais qui ne méritait pas tant de louanges.



9 commentaires:

  1. Alors , qu'avez-vous "décidé": coupable ou innocente ?


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Difficile à dire, et c'est bien ça le problème...
      Alors je vais dire comme la réalisatrice : innocente. Et vous ?

      Supprimer
    2. Son homme vivait mal ses difficultés de création...

      Supprimer
    3. Idem, innocente.
      J'ai lu quelque part que la réalisatrice expliquait ça culturellement :« Ça m’a beaucoup surprise, en France, tout le monde la croit innocente et aux États-Unis, tout le monde la croit coupable. En Espagne, beaucoup d’hommes journalistes m’ont dit que “Cette femme était très détestable” »

      Supprimer
    4. “Cette femme était très détestable"

      Son côté boche peut-être ? 😄

      Supprimer
  2. Aller voir un film français (et "de fille" en plus !) sans y avoir été contraint par la force, voilà qui méritait une punition exemplaire.

    Donc, ne venez pas vous plaindre de votre ennui…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je savais bien que nous prenions un risque, mais je me suis laissé influencer par cette avalanche de récompenses...
      Cela-dit c'est très bien interprété.

      Supprimer
  3. "Cela dit c'est très bien interprété":
    Sans oublier la performance du chien !

    RépondreSupprimer

Lâchez-vous !
Mais en gens bien élevés tout de même...