vendredi 24 octobre 2025

Sous l'œil de Natacha


Finalement la meilleure analyse du casse du Louvre, se trouve dans le magazine Marianne de cette semaine, sous la plume de Natacha Polony. En zoomant dans la photo, vous en apprécierez toute la pertinence.



jeudi 23 octobre 2025

Le Panthéon

 

 Sur une idée involontaire de dame Mildred :


 

 

 mardi 27 février 2018
Le Panthéon



mercredi 27 mai 2015
François Hollande ou le dernier spirite



François Hollande, en bon socialiste, a donc fait sa petite balade au Panthéon. Les socialistes ont le culte des morts, c'est bien connu, ils n'aiment rien tant que de les déranger plutôt que de leur foutre la paix.  Faut dire que le Panthéon c'est un peu leur caveau de famille, comme dit Muray (qu'il conviendrait aujourd'hui de relire s'il n'était si barbant). Ceci-dit, avec deux cercueils vides, Président a surtout ajouté du vide au vide, à cette grande coquille vide qu'est le Panthéon, et cette simple image prouve que le socialisme c'est du flan pour ne pas dire une escroquerie.
Ils aimaient bien aussi, ces socialistes, dialoguer avec les morts sacrifiant à une mode venue des Etats-Unis qui s'appelait le spiritisme : en effet depuis la révolution les morts ne ressuscitent plus mais vivent à côté de nous en bon voisinage. Et Hollande cet après-midi a taillé la bavette avec quatre d'entre eux. Avec nous aussi bien sûr, même si je ne l'ai pas personnellement écouté. Je vois bien dans ces grands barnums, comme toujours et encore, qu'il y a une partie de notre histoire que nous ne devons en aucun cas oublier, quand on nous dit que tout le reste est à jeter aux orties. Comme beaucoup sans doute, j'en ai soupé de ces leçons de morale.
J'aime pas le Panthéon : d'une église ils ont fait un cimetière, un Père Lachaise lugubre pour des personnages qu'ils voudraient illustres et grands mais qui ne sont pas exempts, loin s'en faut, de tâches et de fautes, dont la part d'ombre sans doute, se décèle moins dans ces lieux obscurs. Prenez la main de Rousseau qui illustre ce billet : je ne sais jamais s'il veut qu'on le sorte de cet enfer ou s'il aimerait nous y entraîner. Qu'il y reste. Quant au pendule de Foucault quelle arnaque ! C'est Moustapha, un pote sénégalais qui est gardien de nuit là-bas qui a découvert le pot-aux-roses, m'a craché le morceau sous le sceau du secret. Une nuit où il n'arrivait pas à s'endormir (ce qui est pourtant l'essentiel de son boulot) il a entrepris une ronde et surpris Rousseau justement, tout fripé, tout momifié, en train de remonter le mécanisme. Dérangé dans sa tache nocturne, il est reparti en sautillant, poussant des cris de faune. Moustapha qui pourtant en a vu d'autres en a eu la chair de poule. Le lendemain devant une visite d'écoliers le pendule s'est arrêté.
Non vraiment. Tant qu'à visiter des nécropoles je conseillerais plutôt le Père Lachaise : au moins on y respire.
Publié par Fredi M. le février 27, 2018

dimanche 5 octobre 2025

Le cénotaphe

 



Robert Badinter entrera au Panthéon le 9 octobre prochain.

En fait non, c'est un mensonge. Il continuera à couler des jours paisibles au cimetière de Bagneux. Au Panthéon, il aura droit à ce que l'on nomme un cénotaphe, un édifice, un monument à la mémoire "de". Baudelaire, l'illustre poète, a le sien au cimetière de Montparnasse, et bien de touristes abusés s'y recueillent devant. Sa tombe, plus modeste et plus discrète, se trouve à l'exact opposé de son cénotaphe, côté tour.

Dans le cénotaphe de Robert, il est prévu d'y déposer des livres d'auteurs qu'il affectionnait, notamment "Choses vues" de Victor Hugo. Rien de plus. 

Au cours de la cérémonie, on pourra entendre une chanson. Non pas "Je suis pour" de Michel Sardou (voyons...), mais "L'assassin assassiné", de Julien Clerc.

Macron en sera à sa cinquième panthéonisation, battant le record détenu jusqu'alors par son prédécesseur : François Hollande. Et 2027 est encore loin...

PS : il y a actuellement 9 cénotaphes au Panthéon pour une petite centaine de personnalités honorées (84 avec Robert). 

mercredi 1 octobre 2025

Laissez parler les p'tits rubans




 Ça coûte pas cher, ça vous affiche.

Choisissez le vôtre : aujourd'hui c'est le rose.

Mais rien ne vous interdit de revenir demain au jaune. 

vendredi 12 septembre 2025

Louis Sarkozy...


... Candidat aux prochaines municipales à Menton :

Si tu ne sais rien faire de tes dix doigts, entre en politique. Tu t'y feras une place au soleil. 

C'est mon papa qui me l'a dit. 

Voilà, voilà...




mercredi 10 septembre 2025

Retour piquant


On aura beau dire mais quand même... Quand on vient de passer deux mois au milieu des collines, avec pour seuls voisins les biches et les sangliers, ça fait tout drôle d'être réveillé à 7h00 du matin par des odeurs de poubelles brûlées et des gaz lacrymogènes qui entrent par la fenêtre entrouverte...

Paris sera toujours Paris... 

mardi 9 septembre 2025

Gare de Lyon nouvelle version

 

Voilà bientôt deux mois, je quittais Paris pour prendre mes quartiers d'été à "S". À la gare de Lyon, je filmais un homme au piano. Je remets ici cette vidéo, débarrassée de ses fioritures. C'est peu dire que j'avais été séduit par l'élégance, la classe naturelles de cet homme. Et par son talent. 

J'avoue aussi être très satisfait par mon "travail" de cameraman, même si certains détails furent saisis un peu malgré moi.

Quoi qu'il en soit, pour mon retour parisien, je trouve plutôt pas mal de reprendre le clavier avec lui (j'en joue moins bien que lui...). Une façon de boucler la boucle, de refermer la parenthèse estivale.


vendredi 29 août 2025

Blues





Fredi a le cafard. 

Il m'est tombé d'un coup, aujourd'hui, sans crier gare. 

Déjà ce matin, en entrant dans cette église du 12e siècle, si belle, si silencieuse, si pudique, cachant ses beautés dans une avarice de lumière, j'ai été saisi d'émotion. Ma bigote de mère se serait signée trois fois, prosternée à se casser les rotules sur les dalles de pierres ; moi je suis resté immobile, comme envahi d'une étrange douceur, d'une familiarité réconfortante et nostalgique.

En sortant, sur le parvis, il y avait un jeune couple. J'ai eu envie de leur conseiller d'aller la visiter cette église, s'ils ne l'avaient déjà fait. Mais à quoi bon. Je n'ai pas l'âme d'un missionnaire.

Cet état semi-dépressif m'a poursuivi toute la journée, jusqu'à cet instant où j'écris ces lignes. Il faut dire aussi qu'ici, à "S", la météo s'est mise en mode "mélancolique", ciel d'automne et vent qui vient de la tombe, températures pré-hivernales (le GIEC si tu me lis...).

Rentre par la porte de ma maison un soleil froid, déficitaire et peu vaillant, abdicataire.

Et je me retrouve à la fin du mois d'août comme un deux novembre, à penser à mes chers disparus. 

Boomer


Boomer je le suis. 

En queue de comète pour être exact, étant né au début des années 60.

Mes parents l'étaient, boomers, c'est à dire qu'ils appartenaient à cette génération orpheline, par 14 et 40, qu'ils avaient connu les privations, la malnutrition, les appartements où, quand il faisait - 2 dehors, il faisait 2 à l'intérieur. Malgré tout ils ont cru en l'avenir, ont fait des enfants. On viendrait aujourd'hui leur reprocher ça, les montrer du doigt, eux et leurs descendance ? Quelle honte !

J'invite les générations actuelles à suivre leur exemple, plutôt qu'à leur faire un mauvais procès. Je les invite à regarder ce qu'elles sont pour beaucoup : des petites merdes tatouées, percées, ne sachant plus qui elles sont, d'où elles viennent, où elles habitent. 

L'habitude

 

Auguste ANGELLIER
1848 - 1911

L'habitude

La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;

Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;

Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;

Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,

Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.

A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Otant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;

La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;

Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.

samedi 16 août 2025

La bêtise au bistrot.

Chez NICOLAS où la bêtise se porte bien, on glose sur le réchauffement climatique et notre empreinte carbone, nos modes de transport, notre consommation de viande etc... Bref, tous ces sujets bien culpabilisants. Et, sensibles à la propagande en cours comme d'autres à la publicité, on invoque sans aucun discernement la responsabilité de l'homme. L'homme, l'éternel coupable, même quand il n'était pas là ou si peu. 

Alors, par ces temps de fortes chaleurs estivales, je veux sur ce blog apporter mon écot, rafraîchir autant que peut se faire LES MÉMOIRES


mardi 12 août 2025

Concours


Le cahier des charges est des plus simples : comment enlaidir notre ville. Je compte sur vous.