mardi 22 octobre 2024

Baisers volés



Les rapports hommes-femmes  SE COMPLIQUENT DANGEREUSEMENT. Pour un bisou dans le cou, une main au cul, dans une soirée en boîte de nuit (lieu qui n'a pas grand-chose à voir avec un monastère), on risque désormais un an de prison dont six mois sous bracelet électronique. Et dans le cas de Nicolas Bedos une fin de carrière en forme de tête-à-queue...

Ma belle, qui est d'une autre génération, tout comme moi, se rappelle qu'elle vivait ces gestes, certes parfois déplacés, comme un hommage à sa beauté, aux charmes de sa jeunesse. Elle ne les a jamais vécu comme un traumatisme réclamant réparations devant un tribunal, savait d'un mot d'un regard, comment éviter un dérapage plus lourd de conséquences. Les femmes d'aujourd'hui sont-elles plus fragiles que celles d'hier ? Les hommes plus dangereux ? (certains le sont effectivement, mais pas franchement du genre Nicolas Bedos...)  S'il avait fallu, à cette époque pourtant encore bien puribonde, traîner devant les tribunaux tous les lourdeaux à la main baladeuse, la magistrature n'aurait jamais pris de congés...

La condamnation de Nicolas Bedos, là où un non-lieu s'imposait, est un symptôme supplémentaire d'un monde qui déraisonne. 

30 commentaires:

  1. Voilà déjà plus de vingt ans que Philippe Muray notait que l'envie du pénal avait remplacé l'envie du pénis : ça n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui.

    Heureusement, dès que la prochaine charia entrera en vigueur en France, tout cela sera aussitôt balayé.

    DG

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    1. Ah oui... Fini les boîtes de nuit et les jupettes affriolantes ! Toutes en burqa et en cuisine à préparer le couscous !

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    2. Et même le bœuf en daube : on aura des fatmas multiculturelles !

      DG

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    3. Bœuf en daube, bœuf en daube... Y'a pas du pinard et des lardons dans le bœuf en daube ? 🤔😀

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  2. A dû s'écarter du gauche chemin Bedos pour être condamné, lui gauchiste, fils de gauchiste et peut-être davantage.
    Le Page.

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  3. Après l'affaire MBappé, l'affaire Guy Bedos : vous nous gâtez !
    Si les stars appartenant au "camp du bien" ne peuvent plus tout se permettre, il ne faut pas s'étonner que notre République aille aussi mal !
    P.S. "Les rapports hommes-femmes" indiffèrent le "Contemporain Absolu" ! Pour lui, seuls sont dignes d'intérêt les rapports hommes-hommes et les rapports femmes-femmes !

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    1. Le contemporain absolu ? Et vous le définissez comment le contemporain absolu ? Ça m'intéresse !

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    2. C'est une formule que je crois comme ainsi : sans passé ni avenir. Vous me direz si je me trompe....

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    3. L'expression n'est pas de moi, elle est de Georges de La Fuly, que j'avais connu dans une autre vie, demandez à mon Parrain, il vous expliquera peut-être :
      https://georges-de-la-fuly.blogspot.com/2024/10/arrogance.html

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    4. qu'il habite le présent
      Donc j'avais bien compris...
      Vous avez connu Georges en vrai ?
      Quel genre d'homme est-il en dehors de ce qu'il veut bien laisser transparaître sur son blog ?

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    5. Aussi étrange que cela puisse paraître, depuis février 2009 où j'ai fait mes débuts sur un ordinateur et sur les blogs, je n'ai jamais connu "en vrai" un seul des blogueurs avec lequel je collaborais, soit en écrivant des commentaires, soit en leur écrivant des chroniques !
      Je n'ai jamais assisté à un seul "déjeuner de blogueurs" organisé par Corto où j'aurais pu rencontrer Jacques Benillouche pour lequel j'ai écrit quantité de billets, ou Maxime Tandonnet qui vient de mourir et même Corto lui-même que je considérais comme un ami, que j'avais connu sur Slate.fr, et dont je n'arrive pas à avoir de nouvelles.
      Mais pour ce qui concerne Georges de La Fuly, c'est chez Didier Goux que je l'ai connu, toujours virtuellement. Il faisait dans la provoc mais il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre à quel point il avait du talent. C'était un véritable artiste auprès duquel on ne pouvait que s'enrichir grâce à la générosité avec laquelle il vous faisait partager dans ses écrits, tout ce qui faisait sa vie.

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    6. D'accord.
      Mais il me semble, sauf erreur de ma part, que D. Goux précisément l'a côtoyé "en vrai" lui, a partagé des repas, des promenades et discussions bien réelles. Les amitiés virtuelles, aussi sympathiques soient-elles, ne sont pas grand-chose de mon point de vue...

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  4. Avant la pudibonderie des mégères woke néoféministes, au lieu de dire mettre "la main au cul", on disait "flatter".

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    1. ☺️ Voilà ! Et puis si on ne veut pas prendre le risque d'en recevoir une, on ne fréquente pas ces lieux de perdition que sont les boîtes de nuit...

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  5. 15 commentaires ! C'est assez inespéré ! Le sujet inspire... Je crains que certaines jeunes filles ou femmes aient essayé sans beaucoup de succès les regards et les mots qui évitent les "dérapages" dont s'emplissent les "faits divers" et les cimetières. Je suppose que si on leur fournissait un colt 45 à l'entrée des boites de nuit, des parcs, des trains... un seul regard ou mot aurait la persuasion d'autrefois.
    Léon

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    1. Bien sûr Léon. Mais je parle de situations "normales", pas d'une rencontre avec un taré. Là effectivement un colt 45 est plus efficace...

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    2. ... efficace ET persuasif...

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    3. Fredi, c'est quoi une situation normale depuis une vingtaine d'années ? Entre le fait divers et le fait de société mon cul balance. Je pense que la génération que nous représentons peu ou prou devrait la fermer sur beaucoup de sujets. En fait presque tous.

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    4. Au nom de quoi devrions-nous nous taire ?
      Nous sommes coupables de quoi ?

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  6. N'ayant pu déceler si vous étiez "Léon, le vrai" ou pas, j'ai tout de même retenu de votre com : "Le sujet inspire" pour ajouter, plus que vous ne croyez !
    Ainsi, regardant un documentaire sur Sylvia Kristel, (je précise que je n'ai jamais vu "Emmanuelle") ce qui m'a sauté à la conscience c'est la similitude de son destin avec celui de Gisèle Pélicot !

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    1. Boh...! La comparaison n'est-elle pas un peu abusive ?

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  7. Quelquefois, Fredi, il ne serait pas inutile que vous essayiez de comprendre ce qu'on vous dit !
    Regardez le documentaire, écoutez ce qu'a dit Gisèle Pélicot à la sortie du tribunal où elle avait témoigné : les deux femmes ont été broyées, l'une par le cinéma (au sens large) l'autre par son mari. Mais le résultat est le même !

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    1. Je comprends parfaitement chère Mildred et je persiste : comparaison n'est pas raison.

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    2. " il ne serait pas inutile que vous essayiez de comprendre ce qu'on vous dit !"

      Mais ma pauvre Mildred, c'est absolument IMPOSSIBLE, et pas que pour Fredi!

      C'est impossible pour tout le monde, la vision du monde de chacun est parfaitement UNIQUE car elle dépend, non seulement des capacités mais du vécu de chacun.

      Tous les discours sont parfaitement illusoires car les mêmes mots n'ont pas le même sens pour tous en dépit de ce que prétendent philosophes et scientifiques.

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    3. Mildred
      Et si vous ne comprenez pas ce que vous dit realist, ne vous inquiétez pas ! C'est normal. Et si vous ne comprenez pas ce que je vous dis...

      Léon

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  8. Le problème de notre époque c'est que nous avons d'incroyable moyen d'être informé et de communiquer, mais nous ne les utilisons pas de la bonne façon, c'est à dire en vue d'un enrichissement mutuel.

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    1. C'est juste : la promesse initiale d'Internet n'a pas été tenue. C'est même exactement l'inverse qui est advenu. Les fameux réseaux sociaux en sont la démonstration éclatante (mais on n'est pas obligé de les fréquenter).
      FM. anonyme en son blog...

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    2. @Fredi
      "la promesse initiale d'Internet n'a pas été tenue. "

      Je n'en suis pas si sûr, ça dépend où on regarde.

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    3. Le regretté Bowie...
      Mais ce qu'il dit n'est pas contradictoire avec ce qui précède ici.

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Lâchez-vous !
Mais en gens bien élevés tout de même...