Aujourd'hui ma belle et moi sommes allés respirer au jardin des Tuileries. (où un cygne s'est pris en nageant, si vous me suivez) Nous sommes descendus au métro Louvre-Palais-Royal. Mais, confessons-le tout de suite, notre esprit badeau nous a dans un premier temps poussé vers les quais de Seine, vers l'arrière de cette si vulnérable galerie d'Apollon, là où il n'y a bien évidemment plus rien à voir, pas même une planche obstruant la fenêtre brisée, qui déjà a été réparée. Mais nous voulions "voir".
Au jardin des Tuileries, une bise précoce, glaciale, soufflait sur le dos des Maillol indifférents. J'ai relevé le col de mon coupe-vent, bien mal adapté à ces prémices d'hiver. Le bassin (celui du cygne, vous me suivez toujours) frémissait lui aussi. Nous avons traversé le jardin au pas de course jusqu'à la place de la Concorde, en chantier. Aucun coin de Paris n'aura été épargné par Anne Hidalgo et, sauf à plonger Paris dans 10 nouvelles années de travaux, je ne vois pas comment la prochaine municipalité pourra effacer l'empreinte de cette foldingue, qui est là pour durer. C'est ici que ma belle m'a dit "je te laisse là je vais à Commerce" . Je crois qu'elle avait un vide-grenier en vue, et elle sait ma détestation de ce genre d'événements de trottoirs. C'est donc seulabre que j'ai regagné mes pénates.
La nuit tombait déjà.

Alors comment les noms de lieux se sont-ils automatiquement transformés en liens cliquables, voilà bien une énigme...
RépondreSupprimerTout cliqué, tout vu, tout lu mais pas tout compris (cygne ?)....
RépondreSupprimerSuis-je seulabre dans ce cas ?
B.
Le cygne s'est pris en nageant, c'est dans un poème de Théophile Gautier.
SupprimerSeulabre c'est de l'argot. 😉
J'avais préparé une brillante réponse que j'ai mise à la poubelle...
RépondreSupprimerJe confonds toujours Anne Hidalgo et Ségolène Royal...
Suis-je le seul ? De quoi est-ce le signe ? Est-ce que ça se soigne ?
À tout prendre je préfère Ségolene Royal...
SupprimerNe nous privez pas d'une réponse coruscante, bedeau : retrouvez-la ! De mon côté, c'est la funeste punaise Johanna que je compare, par sa cuistrerie, sa toxicité et l'ancrage qui la rend indéboulonnable, à l'âne (Hidalgo) de Paris.
SupprimerEt merci, Fredi, pour votre seulabre, qui va venir enrichir mon lexique. Celui que je suis seul à comprendre et goûter, mais que je dégaine en réunion quand on me sort un volapuk d'acronymes et d'anglicismes barbares.
Il n'y a pas de quoi ! Remerciez plutôt Frédéric Dard ! ☺️😉
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