La une de Valeurs Actuelles est un clin d'œil.
Qui se souvient ?
2017, quelques jours ou semaines avant le premier tour des élections présidentielles, je suis à la terrasse d'un café, avec mon ami de toujours, sirotant un blanc-sec. Devant nous un kiosque à journaux affiche les unes des magazines. Était-ce le Point, Marianne ou le Figaro magazine ce jour-là ? S'affichait sous nos yeux, en format XXL, le visage souriant d'un parfait inconnu : Emmanuel Macron. Avec ce sous-titre: "Et si c'était lui".
- "P.", tu lis le Point ?
Il manque de s'étrangler avec ses cacahuètes.
- Challenges ? Marianne ?
- Mais arrête de déconner !
- Je suis comme toi. Et pourtant regarde -je lui montre le kiosque à journaux : nous vivons la plus grande campagne publicitaire de tous les temps, orchestrée par notre presse subventionnée que personne ne lit. Il ne s'agit pas de nous vendre un yaourt (quoique...) cette fois-ci, mais carrément notre futur président. Les Français s'apprêtent à élire le premier président "marketing" de l'histoire de France, choisi et élu bien avant eux par notre presse "démocratique et impartiale". Et du Macron ils vont en bouffer encore et encore, à tous les coins de rues, dans les couloirs du Métro, sur les flancs des bus, et bien sûr sur toutes les ondes.
Valeurs Actuelles se souvient de ce moment de propagande intensif, de ce bombardement ininterrompu de papiers, de reportages, ayant pour unique objet EM.
Valeurs Actuelles aura-t-il le même effet d'entraînement que la presse unanime de 2017 ? Le chrétien-vendéen bénéficiera-t-il de l'imprimatur du "cercle de la raison" ?
Ne ressemble-t-il pas un peu trop à un certain François Fillon ?
La campagne 2027 a commencé...