Demain tous pauvres
On a véritablement changer d'époque. Autrefois on envoyait sans remords mes ancêtres se faire trucider sur les champs de bataille ou crever à la mine. Mais ce temps-là est révolu. Aujourd'hui tous les gouvernements ont à cœur le souci de ma santé. Alors pour m'éviter le crabe on taxe mon tabac ; pour m'éviter le diabète et l'obésité on taxe mon sucre ; pour que je respire un air plus propre, sans particules, on taxe mon essence. L'état plein de sollicitude à mon endroit, me fait les poches, pensant sans doute que quand elles seront vides je ne risquerai plus de m'adonner à tous ces dangereux vices. Et puis d'argent à l'évidence je n'en ai pas besoin, alors que l'État...
Et c'est fou ce que ma santé l'enrichit !
Il dit c'est pour payer les services publics, mais en ferme un peu partout ; il dit c'est pour la planète mais signe des traités commerciaux qui accentueront la pollution des océans. Il dit et fait beaucoup de choses contradictoires s'imaginant que nous n'y verrons que du feu. La vérité est plus simple : il a de gros besoins d'argent.
Mais une chose ne cesse de m'étonner : si l'État a tant besoin d'argent, pourquoi se sépare-t-il des entreprises qui lui rapportent ? Aéroports, autoroutes, Française des jeux, et j'en oublie...
Car je l'en préviens : ma bourse est un peu pauvrette et demain il n'y aura plus rien à y soustraire.
À bon entendeur...
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Lâchez-vous !
Mais en gens bien élevés tout de même...