C'est une mention faite par un intervenant, au détour d'une conversation sur un plateau-télé, que j'ai entendu parler de ce livre d'Ernest Renan. Je viens d'en terminer la lecture. Pour être juste il ne s'agit pas véritablement d'un livre, mais du texte, relativement court, d'une conférence qu'il donna à la Sorbonne en 1883, sur le thème des "apports" de l'islam aux sciences et à la philosophie. On y retrouve les idées développées par Sylvain Gouguenheim dans son ouvrage "Aristote au Mont Saint-Michel", publié en 2008, très documenté, et qui fit scandale à l'époque. Ouvrage introuvable aujourd'hui, sauf à des prix prohibitifs sur les sites de vente en ligne de livres d'occasion. Le texte de Renan est en quelque sorte un condensé de l'énorme travail de Gouguenheim.
Les petits veinards qui fréquentent encore ce blog, pourront le trouver ici, gratuitement, au format PDF.
Accessoirement, et puisqu'il y est beaucoup question de la Perse, ce texte m'a remémoré la petite Iranienne que j'ai connue à la fin des années 80. Elle et sa famille, trop proches du Shah d'Iran, avaient dû fuir l'arrivée des barbus, qui en Europe, qui au Canada. Elle, avait atterri à Meudon, et je l'avais rencontrée dans un bar, à Montparnasse, où elle s'était trouvé un petit job de serveuse. Nous avions sympathisé. Et plus encore. Elle avait conservé de ses ancêtres la religion zoroastrienne*, maudissait l'islam, appréciait le Bordeaux, la bonne chère, nos peintres et notre musique (sur ces sujets elle en savait bien plus que moi, à part le vin peut-être...). Son prénom était imprononçable pour un occidental. Alors, elle s'était trouvé un diminutif fort à propos : Bannie. Belle, incroyablement belle, intelligente et érudite, il s'en est fallu de peu qu'elle fasse capoter mon couple naissant.
Fistons auraient été autres.
* Il m'est arrivé de tomber sur des photos de familles iraniennes du début du siècle dernier : elles auraient pu être auvergnates ou bretonnes. En mieux.
Ajout de dernière minute :
À la fin de son communiqué, Chems-eddine Hafiz - qui n’écarte pas l’étude des voies et moyens légaux pour s’opposer au rapport - lance un «appel clair» : celui de «défendre la laïcité qui protège toutes les religions», «garantir la liberté de conscience et de culte» et de «promouvoir des politiques d’inclusion, de dialogue, de respect, et non des mesures discriminatoires, stigmatisantes, coercitives». Le recteur estime que «la France a besoin d’un débat serein, d’un vivre-ensemble fondé sur le respect et la dignité. Elle n’a pas besoin d’un texte qui divise, qui chasse, qui suspecte». Car selon lui, ce rapport* «menace la cohésion sociale, encourage l’exclusion et cultive la défiance», estimant par ailleurs qu’il est «contreproductif dans la lutte contre les dérives radicales que la Grande Mosquée de Paris mène depuis longtemps».
*Sénatorial.
Pour ma part j'estime qu'il n'y a pas de "vivre-ensemble" possible avec l'islam.
L'histoire le démontre partout et en tous temps.

Parce qu'il n'y a pas que les Frères Musulmans... pardon, monsieur Chems Hafiz.
RépondreSupprimerParce qu'il n'y a pas que les Frères Islamistes dans la vie, je me suis intéressé à un autre sujet en re découvrant dans ma bibliothèque un vieux livre oublié de Curnonsky dont le titre n'est pas sans rappeler le vôtre : "McDonald et la Gastronomie"
Etonnant, non ?
my name is bedeau
SupprimerHi hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi... 😄😄😄
SupprimerRenaud Camus avait écrit : "Entre vivre et ensemble, il faut choisir"
RépondreSupprimerComme il avait raison...
SupprimerOn le dit malade le pauvre homme. Vous en savez davantage ?
Comme vous, Fredi, je pense qu'il n'y a pas de vivre ensemble possible avec l'islam, les media arabes pensent de même !
RépondreSupprimerhttps://www.ojim.fr/le-sondage-de-lifop-sur-lislam-en-france-divise-les-medias-arabes/